La Niña : ce qui attend la Terre en 2025

Amérique du Sud

En Amérique du Sud, en particulier dans la région amazonienne, La Niña apporte généralement plus de précipitations, alimentant les rivières et les forêts tropicales. Cependant, des inondations soudaines et des glissements de terrain peuvent survenir, affectant les communautés locales et la biodiversité. À l’inverse, certaines régions comme le sud du Brésil peuvent connaître des conditions plus sèches, ce qui pourrait affecter l’agriculture.

Asie et Australie

L’Asie de l’Est et l’Australie sont également fortement impactées par La Niña. En Australie, La Niña entraîne souvent des pluies abondantes et des inondations, augmentant les risques d’événements climatiques extrêmes. En Asie, notamment en Inde et en Chine, la saison de la mousson pourrait être renforcée, apportant des pluies excessives. Ces précipitations supplémentaires sont à double tranchant : elles peuvent améliorer l’approvisionnement en eau pour l’agriculture, mais elles peuvent aussi causer des crues dévastatrices.

Afrique

L’Afrique présente une dichotomie unique durant La Niña. Les régions occidentales de l’Afrique, comme la Guinée et le Ghana, ont tendance à recevoir davantage de précipitations, tandis que les zones orientales, notamment la Corne de l’Afrique, sont souvent confrontées à des sécheresses accrues. Cela crée des défis majeurs pour la sécurité alimentaire et les ressources en eau, exacerbant les conditions de pauvreté et les conflits autour des terres.

L’impact en Europe

Bien que l’Europe soit plus éloignée du Pacifique, elle n’est pas entièrement à l’abri des effets de La Niña. Les prévisions pour l’hiver 2025 suggèrent que certaines parties de l’Europe pourraient connaître des hivers plus froids et plus secs que la normale.

En Europe centrale et occidentale, on pourrait observer des températures plus basses que d’habitude, accompagnées de précipitations réduites. Cela pourrait augmenter la demande énergétique, particulièrement dans les pays dépendant du chauffage en hiver. À l’inverse, des régions comme la Scandinavie ou les Balkans pourraient enregistrer des précipitations supérieures à la moyenne, avec des risques accrus d’inondations dans certaines zones.

Cependant, il est important de noter que les effets de La Niña en Europe restent moins prévisibles que dans d’autres régions du globe, car le continent se situe loin du cœur du cycle ENSO. De ce fait, les impacts y sont plus indirects et dépendent souvent d’autres phénomènes météorologiques régionaux.

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