Les cycles climatiques comme El Niño et La Niña sont des phénomènes naturels qui influencent profondément les modèles météorologiques mondiaux. La Niña, en particulier, se manifeste par un refroidissement anormal des températures de surface de l’océan Pacifique, accompagné de vents alizés plus puissants. Cette combinaison entraîne des changements significatifs dans les régimes de précipitations, de tempêtes et de températures, touchant des régions clés du globe, de l’Amérique du Nord à l’Australie, en passant par l’Afrique et l’Europe. Alors que La Niña se prépare à revenir en 2025, il est essentiel de comprendre ses impacts potentiels sur chaque continent.
Le cycle ENSO et La Niña
Le cycle ENSO (Oscillation Australe El Niño) alterne entre trois phases principales : neutre, El Niño et La Niña. Durant une phase neutre, les vents alizés soufflent normalement à travers l’océan Pacifique, entraînant une remontée d’eau froide et riche en nutriments. Ce processus est crucial pour l’écosystème marin, car il permet de nourrir des organismes essentiels à la chaîne alimentaire comme le phytoplancton.
Cependant, pendant La Niña, les vents alizés deviennent plus forts, refroidissant encore davantage l’océan Pacifique. Ces changements dans les courants et la température de l’eau perturbent non seulement la faune marine, mais modifient aussi les schémas météorologiques dans diverses régions du monde.
Les impacts prévus de La Niña en 2025
Alors que La Niña est attendue pour fin 2024 ou début 2025, les scientifiques anticipent plusieurs effets climatiques, à la fois au niveau global et local. Chaque région sera touchée différemment en fonction de sa position géographique et de son climat habituel.
Amérique du Nord
En Amérique du Nord, La Niña est souvent synonyme d’hivers plus froids et plus humides dans le nord des États-Unis et au Canada, tandis que le sud pourrait connaître des hivers plus chauds et plus secs. De plus, La Niña tend à favoriser une saison des ouragans plus active dans l’Atlantique, avec des tempêtes plus nombreuses et plus intenses. Ces phénomènes extrêmes peuvent provoquer des inondations massives, des glissements de terrain et des dommages coûteux pour les infrastructures locales.