La fin annoncée des dates de péremption sur certains produits : vers une révolution anti-gaspillage ?

Une mesure économique et écologique essentielle

Derrière chaque paquet de riz jeté, ce sont des ressources précieuses qui disparaissent : eau, énergie, travail humain… Sans oublier l’impact financier pour les ménages. En moyenne, chaque Français gaspille environ 150 euros de nourriture par an. Dans un contexte où les prix ne cessent d’augmenter, cette perte devient d’autant plus préoccupante.

Sur le plan environnemental, le gaspillage alimentaire contribue également aux émissions de gaz à effet de serre, liées à la production, au transport et au stockage des denrées alimentaires. Moins jeter, c’est aussi alléger notre empreinte écologique.

Quelles conséquences pour les consommateurs ?

Si cette réforme est adoptée, elle ne concernerait que les produits secs et non périssables. Les DLC continueraient évidemment de s’appliquer aux aliments frais pour garantir notre sécurité.

En revanche, cela pourrait encourager chacun à réapprendre à utiliser ses sens avant de décider de jeter un aliment. Observer, sentir, goûter : des gestes simples mais efficaces pour lutter contre le gaspillage.

D’ailleurs, saviez-vous que beaucoup de produits dont la DDM est dépassée peuvent être vendus à prix réduit ? Des initiatives anti-gaspi se développent partout en France, permettant à la fois de réduire les pertes et de faire des économies.

Une réforme à suivre de près

Pour que cette mesure soit véritablement appliquée, elle devra être discutée au niveau européen. En attendant, pourquoi ne pas commencer à changer nos habitudes dès maintenant ?

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