La fin annoncée des dates de péremption sur certains produits : vers une révolution anti-gaspillage ?

Guillaume Garot, député et défenseur actif de la lutte contre le gaspillage alimentaire, propose une mesure ambitieuse : supprimer la DDM pour certains produits secs et non périssables comme les céréales, le riz ou les pâtes. Selon lui, ces dates « n’ont aucune utilité sanitaire » et ne servent qu’à susciter une inquiétude injustifiée chez les consommateurs.

Prenons un exemple simple : le sel et le sucre. Bien conservés, ces produits peuvent se garder indéfiniment sans aucun risque pour la santé. Pourtant, beaucoup d’aliments similaires continuent d’arborer une DDM, incitant les consommateurs à les jeter inutilement.

En clair, l’objectif de cette proposition est de simplifier l’information donnée aux consommateurs et de leur éviter de jeter des produits encore bons par simple méconnaissance.

Une mesure économique et écologique essentielle

Derrière chaque paquet de riz jeté, ce sont des ressources précieuses qui disparaissent : eau, énergie, travail humain… Sans oublier l’impact financier pour les ménages. En moyenne, chaque Français gaspille environ 150 euros de nourriture par an. Dans un contexte où les prix ne cessent d’augmenter, cette perte devient d’autant plus préoccupante.

Sur le plan environnemental, le gaspillage alimentaire contribue également aux émissions de gaz à effet de serre, liées à la production, au transport et au stockage des denrées alimentaires. Moins jeter, c’est aussi alléger notre empreinte écologique.

Quelles conséquences pour les consommateurs ?

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