À la puberté, sous l’effet des œstrogènes, le bassin féminin s’élargit. Un phénomène totalement naturel qui vise à préparer le corps à une éventuelle maternité. Résultat ? Chez certaines femmes, cela accentue l’espace entre les jambes. Pendant la grossesse aussi, le corps s’adapte, les os pelviens s’écartent légèrement, parfois temporairement.
Et à la ménopause, quand les hormones jouent au yoyo, la répartition des graisses évolue. Cela peut modifier l’apparence du bas du corps, y compris cet espace. Mais encore une fois, rien d’inquiétant ou de révélateur sur votre santé.
Muscles, graisse et illusion d’optique
Outre les os, la répartition de la graisse corporelle joue un rôle. Certaines femmes stockent davantage autour des hanches ou des fesses, ce qui peut influencer la visibilité de cet espace. L’activité physique, elle, renforce les muscles des jambes, ce qui peut aussi en modifier l’apparence. Mais on parle ici de différences subtiles.
Alors non, faire du sport ou suivre un régime ne « crée » pas un écart magique. Et non, en manquer n’en supprime pas non plus. C’est bien plus complexe (et moins spectaculaire) que cela !
Un standard de beauté venu d’ailleurs
Ce qui est surprenant, c’est que cet écart a longtemps été érigé en critère de beauté, surtout dans la mode ou sur les réseaux sociaux. Mais qui a décidé qu’un corps devait ressembler à ceci plutôt qu’à cela ? Bonne question. Et surtout, pourquoi s’en soucier autant ?
Car oui, cette pression esthétique a engendré des complexes inutiles. Or, l’espace entre les jambes ne dit rien de votre bien-être intérieur, de votre forme physique ou de votre force. Il est temps de remettre les pendules à l’heure et de dire adieu à ces injonctions.
Accepter, aimer, célébrer : trois étapes vers l’harmonie
La suite page suivant
