Je faisais tout ce que je pouvais pour mon mari mais il semblait toujours insatisfait. Un jour, je me suis réveillée en entendant la voix de mon mari dans le hall, accompagnée d’une voix féminine. « Comment a-t-il pu ? », me suis-je dit. Et ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase.
Je travaille dans une banque en tant que chef de projet et notre dernier projet a été le plus difficile de tous. Je rentrais souvent tard et parfois, je travaillais le week-end.
Mais le travail n’est qu’une tranche de ma vie bien remplie. J’ai une maison et un mari dont je dois m’occuper, et mon charmant mari n’est plus aussi charmant qu’avant. Il ne m’aide pas à faire les tâches ménagères, il ne cuisine pas, il fait à peine les courses. Je suis responsable de presque tout.
À des fins d’illustration uniquement. | Source : Pexel
Aiden n’a pas semblé m’entendre quand je lui ai parlé de mes difficultés. Nous parlions de mon nouveau projet et du fait que j’étais débordée de travail. Un jour, je suis arrivée à la maison à 21 heures et la première chose que j’ai entendue a été : « Où étais-tu ? »
« J’ai eu beaucoup de travail aujourd’hui, je t’avais dit que je rentrerais tard… »
« Tu ne m’as rien dit ! »
« Si, je l’ai fait. Plusieurs fois. C’est le projet sur lequel je travaille… »
Aiden m’a interrompue. « Peu importe, Claire. J’ai faim. Tu prépares le dîner ou pas ? », dit-il tout en regardant un match de foot.
« Je ne pense pas qu’il reste de la nourriture… Il faut qu’on en achète ».
« Je vais attendre ici, tu peux aller au magasin », a-t-il dit sans détourner les yeux de la télé. J’ai donc pris mon portefeuille et je suis partie.
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Sur le chemin du magasin, je me suis perdue dans mes pensées. Avant, Aiden était gentil et doux ; maintenant, c’est un homme exigeant qui est souvent insatisfait. Je dois marcher sur des œufs lorsque je communique avec lui.
« Pourquoi as-tu mis autant de temps ? Je meurs de faim ! » dit Aiden quand j’arrive à la maison. J’ai couru à la cuisine pour préparer le dîner. Il a mangé en silence et est retourné devant la télévision, me laissant avec une cuisine sale.
Il n’est même pas capable de laver son assiette ? me suis-je dit. Je n’ai rien voulu dire parce que j’étais trop fatiguée pour entamer une discussion. J’ai donc tout nettoyé et je suis allée me coucher.
Le lendemain matin, j’avais du mal à me tenir debout. J’avais le nez bouché, mal à la gorge et la tête qui soufflait.
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« Tu es en retard… où est le petit déjeuner ? » Ce sont les premiers mots que j’ai entendus de la part d’Aiden au lieu d’un « bonjour ».
Je me suis poussée sous une douche chaude et je suis allée à la cuisine pour préparer le petit déjeuner. Aiden était prêt à partir et m’a dit : « Laisse tomber, tu es trop lent. Je vais être en retard » et a claqué la porte derrière lui.
Je me sentais si mal que j’ai dû me faire porter pâle. J’ai préparé du thé avec du miel et du citron et je suis retournée me coucher. Assise sur le lit, j’ai essayé de me rappeler quand Aiden a commencé à me traiter si mal. Il n’a pas toujours été comme ça…
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Mais je me suis rendu compte que je ne me souvenais pas de la dernière fois où Aiden m’avait aidée d’une manière ou d’une autre ou m’avait simplement soutenue avec des mots. Même lorsqu’il avait tort, il s’arrangeait toujours pour me faire porter le chapeau. J’ai pleuré jusqu’à ce que je m’endorme.
Je me suis réveillée en entendant des voix provenant du couloir. Est-il de retour à la maison ? Pourquoi est-il revenu ? Il a peut-être oublié quelque chose ?
« Sors, je crois qu’elle est rentrée… » J’ai entendu Aiden chuchoter. Il a continué : « Ça ne marchera pas aujourd’hui ». Je me suis levée, je suis allée vers la porte et je l’ai ouverte discrètement. J’ai été stupéfaite lorsque j’ai vu une belle brune se tenir dans l’entrée.
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« Chérie », a-t-elle dit, « quand est-ce qu’on se voit alors ? ».
« Le week-end. Je lui chercherai la bagarre et nous pourrons partir en voyage pendant deux jours ».
« C’est génial ! », a-t-elle couiné et lui a sauté dans les bras.
