Pour Maggie, les problèmes ne sont pas individuels, mais structurels. Elle évoque un système rigide, où l’inertie freine toute réforme de fond. Dans ses classes, elle a vu les élèves crouler sous une surcharge de devoirs, manquer de sommeil, et souffrir d’un rythme scolaire inadapté à leur développement. « On veut des enfants performants, mais on ne leur laisse ni le temps de dormir, ni celui de souffler », déplore-t-elle.
Et ce n’est pas tout. Elle pointe aussi du doigt le manque d’accompagnants dans les classes surchargées, les interruptions fréquentes, les changements de programmes incessants et un encadrement trop souvent déconnecté des réalités du terrain. Résultat ? Une école qui peine à protéger ses élèves, autant sur le plan pédagogique que sur le plan du bien-être.