Derrière un simple doodle de Google se cache parfois une histoire bouleversante. Le 20 mai 2020, le moteur de recherche rendait hommage à un artiste dont la voix a touché le monde entier. Vous avez sûrement déjà entendu cette musique accompagnée d’un ukulélé. Mais connaissez-vous vraiment celui qui l’a interprétée ?
Quand la magie rencontre la mélancolie
Imaginez un géant au regard tendre, assis, un ukulélé en main, chantant avec une délicatesse presque irréelle. Israel Kamakawiwo’ole – ou simplement Iz, comme le surnomment affectueusement ses fans – n’avait ni la silhouette classique d’un chanteur à succès ni les codes habituels du show-business. Pourtant, c’est justement cela qui a fait de lui une légende.
Sa reprise de _« Somewhere Over the Rainbow », mêlée à « What a Wonderful World », est un véritable baume pour l’âme. En quelques accords et quelques mots, il nous transporte ailleurs, bien au-delà des nuages. Une interprétation qui semble flotter légèrement sur l’eau, et qui continue, encore aujourd’hui, à émouvoir des millions de personnes.
Un hommage venu du ciel (et de Google)
Ce fameux 20 mai 2020, Iz aurait eu 61 ans. À cette occasion, Google lui a consacré l’un de ses célèbres Doodles animés, reprenant la magie de sa performance emblématique de 1993. Une façon de rappeler au monde entier la beauté de son héritage musical.
Mais ce doux géant n’a pas eu une vie facile. Atteint d’obésité sévère et de graves problèmes de santé, il s’est éteint trop tôt, le 26 juin 1997, à seulement 38 ans. La cause ? Une insuffisance cardiaque. Ses funérailles, suivies par près de 15 000 personnes, furent un événement marquant à Hawaï, et ses cendres ont été dispersées au large de Makua Beach, un lieu aussi paisible que sa musique.
Un trésor musical découvert tardivement par la France
En France, sa voix est arrivée sur les ondes bien après sa disparition. À l’origine, Iz a débuté avec le groupe The Makaha Sons of Niʻihau en 1976. Ensemble, ils ont sorti onze albums, ancrés dans la culture hawaïenne. Mais en 1993, il décide de voler de ses propres ailes et enregistre en solo ce qui deviendra son chef-d’œuvre intemporel.
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