Histoire mère

Je me redresse, mes larmes se muant en force. Je reprends ma valise, mais cette fois avec un projet. Je ne vais pas disparaître. Je ne vais pas me perdre dans l’ombre d’Artiem. Avec le temps, je me reconstruirai — ailleurs si besoin, mais avec cette mémoire intacte.

Cette maison, pour moi, restera toujours un lieu de tendresse, un coffre à trésors. Chaque fois que j’en rouvrirai le cahier, j’entendrai sa voix. Et je saurai que, malgré tout, j’ai gagné.

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