Autre facteur à prendre en compte : la quantité de tissu graisseux sous-cutané. Une couche plus fine rend les fossettes plus visibles, tandis qu’un visage plus rond peut les atténuer… voire les masquer totalement.
La génétique entre en jeu
Avoir des fossettes peut aussi être un héritage familial. Les scientifiques parlent d’une transmission dite autosomique dominante : autrement dit, si l’un de vos parents a des fossettes, vous avez de bonnes chances d’en hériter. Mais comme la nature aime brouiller les pistes, ce n’est pas toujours automatique. Il arrive que des enfants aient des fossettes alors qu’aucun parent n’en a, ou que ce petit creux s’estompe à l’âge adulte.
Eh oui, les fossettes ne sont pas forcément présentes à vie ! La peau change, le visage évolue, et ces petits détails peuvent s’atténuer avec le temps… ou au contraire apparaître plus tard.
Des différences selon les régions du monde
Vous pensiez que les fossettes étaient rares ? Détrompez-vous ! Une étude de grande ampleur menée en Grèce sur plus de 28 000 enfants a montré que près de 13 % d’entre eux en avaient. En Inde, on observe une grande variété dans leur forme et leur position, et au Nigeria, dans certaines communautés, plus d’une personne sur deux en possède ! Ces chiffres montrent que ce trait physique peut être plus ou moins courant selon les régions, probablement influencé par la génétique locale et les habitudes matrimoniales au sein de certaines familles.
Et les idées reçues dans tout ça ?
On entend parfois que les fossettes auraient une fonction particulière, ou qu’elles seraient un porte-bonheur. Pourtant, aucune étude ne prouve qu’elles jouent un rôle biologique spécifique. Il s’agit surtout d’un trait esthétique, apprécié dans de nombreuses cultures. Et non, elles ne sont pas forcément présentes dès la naissance : certaines apparaissent au fil du temps, d’autres s’effacent avec les années. Un peu comme une empreinte du visage en constante évolution.
