
Pourquoi cette découverte est-elle si importante ?
Imaginez pouvoir détecter très tôt – dès la naissance – un risque potentiel de développement de TSA. Cela permettrait d’agir en amont, avec des interventions précoces, connues pour améliorer le développement et le bien-être des enfants concernés.
Comme l’explique le professeur Hideo Matsuzaki, auteur de l’étude : « Ces résultats suggèrent que la dynamique du diHETrE pendant la grossesse joue un rôle important dans le développement postnatal. » Il ajoute qu’à l’avenir, mesurer cet acide gras pourrait devenir un outil prédictif précieux.
Une piste pour prévenir certains traits autistiques ?
Autre point passionnant : les chercheurs avancent l’idée que réguler le métabolisme de cet acide gras pendant la grossesse pourrait aider à prévenir certains traits autistiques. Cela ne veut pas dire « guérir » l’autisme – une idée controversée – mais plutôt mieux comprendre les mécanismes de son apparition.