Et si c’était hormonal ?
Les variations hormonales sont de véritables montagnes russes émotionnelles. Règles, grossesse, post-partum, ménopause… À chaque étape de la vie, notre équilibre hormonal influe sur notre humeur. Les pleurs inexpliqués peuvent donc être tout à fait naturels à ces moments-là. Même la contraception hormonale ou un changement de traitement peuvent suffire à déclencher ces vagues émotionnelles soudaines. Écouter son corps, c’est aussi repérer ces petits signaux.
Une hypersensibilité (pas un défaut, une force !)
Certaines personnes sont plus sensibles que d’autres, et ce n’est pas un problème, bien au contraire. L’hypersensibilité, souvent mal comprise, n’est pas un excès d’émotion incontrôlable. C’est plutôt une capacité à ressentir intensément, à être en lien profond avec ses émotions… et parfois, celles des autres. Pleurer sans raison peut alors simplement être le reflet d’une forte empathie ou d’une fatigue émotionnelle passagère.
Le cri silencieux de l’anxiété
L’anxiété ne s’exprime pas toujours par une crise de panique. Parfois, elle se glisse en douce, à travers une lassitude, une boule au ventre… ou des larmes inattendues. Sans que l’on sache vraiment pourquoi, notre esprit lutte contre des tensions internes. Si ces épisodes de pleurs deviennent fréquents ou gênants, c’est peut-être le moment d’en parler à un professionnel, tout simplement pour retrouver un certain apaisement.
