Dans les Côtes-d’Armor, il a ainsi fallu plus de deux ans pour identifier précisément les 77 kilomètres de canalisations concernées, au sein d’un réseau départemental long de 4 500 kilomètres. Ensuite vient la phase de remplacement, avec un coût oscillant entre 50 000 et 200 000 euros par kilomètre, selon le relief, la densité urbaine et la complexité des travaux.
Des collectivités piégées par le coût du renouvellement
Les communes rurales, principales victimes de cette contamination, sont aussi celles qui ont le moins de moyens pour y faire face. Bertrand Hauchecorne, maire de Mareau-aux-Prés dans le Loiret, le résume ainsi : « C’est vraiment un casse-tête. Comme on n’a pas les moyens de renouveler les réseaux, on fait des emprunts, mais cela augmente le prix de l’eau, parfois à des montants difficilement acceptables par les usagers. »