D’où viennent les traces blanches que l’on retrouve parfois sur les sous-vêtements féminins ?

On a toutes remarqué un jour ces marques blanchâtres sur nos culottes. D’abord, on pense à une lessive mal rincée, à une eau trop calcaire, ou pire… à un souci d’hygiène. Et si, au contraire, c’était un signe que tout va bien là-dessous ? Ce phénomène courant, souvent mal compris, pourrait bien révéler une excellente santé vaginale. Voici pourquoi.
Un phénomène naturel, signe d’un vagin en pleine forme

Le vagin est une véritable petite usine de défense : il s’auto-nettoie naturellement grâce à des bactéries bénéfiques appelées lactobacilles. Ces alliées créent un environnement légèrement acide (avec un pH entre 3,8 et 4,5), qui empêche les microbes nuisibles de se développer.

Mais alors, d’où viennent ces fameuses taches ?

En réalité, les sécrétions acides du vagin, en restant en contact prolongé avec le tissu de vos sous-vêtements, peuvent provoquer des décolorations semblables à des traces d’eau de Javel. Une réaction chimique bénigne, mais révélatrice d’un bon équilibre intime !

C’est un peu comme la patine sur une vieille casserole en cuivre : elle prouve qu’elle est utilisée, utile, et qu’elle fonctionne correctement.

Ce qui doit vous alerter (et ce qui ne doit pas)

Ces marques blanchâtres ne sont pas préoccupantes en soi. Elles ne nécessitent ni traitement, ni nettoyage particulier. Cependant, si d’autres symptômes apparaissent, une consultation médicale peut être nécessaire.

Soyez attentive si vous remarquez :

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