Ce que cela signifie pour nous (et ce que cela ne signifie pas)

Prudence, bien sûr : ces résultats concernent des modèles animaux. Il ne s’agit pas d’affirmer que la même chose se produit exactement chez l’humain. Mais cette découverte ouvre une piste sérieuse à explorer, et renforce l’idée que la santé intestinale maternelle pourrait avoir une influence à long terme sur l’enfant.
Jusqu’à présent, on savait que le microbiote intestinal jouait un rôle sur l’humeur, l’immunité ou le métabolisme. Mais son implication dans la neurodéveloppementalisation in utero est un domaine encore très peu exploré… et prometteur.
Une santé intestinale à préserver dès avant la naissance

Ce que l’étude nous rappelle aussi, c’est que prendre soin de soi pendant la grossesse passe aussi par le soin du microbiote. Alimentation équilibrée, gestion du stress, apport de fibres ou de probiotiques naturels (yaourts non sucrés, légumes fermentés, etc.) : autant de gestes simples qui favorisent un équilibre intestinal bénéfique.
L’objectif n’est pas de faire peser une charge supplémentaire aux futures mamans, mais de leur offrir des clés de compréhension. Car la prévention passe d’abord par la connaissance.