Les dents touchées par l’AI peuvent présenter plusieurs aspects visibles : teinte jaunâtre à brunâtre, surface rugueuse, aspect translucide ou même friabilité. Ce n’est pas simplement une question d’esthétique. Derrière cette apparence atypique se cache un véritable enjeu de santé bucco-dentaire, car ces dents sont souvent plus sensibles, plus fragiles et plus exposées aux caries.
Certaines formes d’AI sont modérées, d’autres beaucoup plus invalidantes, rendant la mastication douloureuse au quotidien.
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La sensibilité extrême : une douleur bien réelle
Boire une boisson fraîche ou croquer dans une soupe chaude devient un calvaire ? Ce n’est pas une question de caprice : l’absence d’émail expose les terminaisons nerveuses à des stimuli qu’un émail sain bloquerait naturellement. Résultat : douleurs vives, gêne à la mastication, voire évitement de certains aliments.
Cette hypersensibilité n’est pas une fatalité, mais elle nécessite une prise en charge spécifique, notamment chez les enfants, chez qui le diagnostic est souvent posé dès l’apparition des dents de lait.