Dès le Moyen Âge, les barbiers ne se contentaient pas de coiffer et de raser. Ils pratiquaient également des actes médicaux, tels que la saignée, une technique visant à extraire du sang pour traiter ou prévenir les maladies. Cette pratique était cruciale à une époque où les connaissances médicales étaient limitées et les chirurgiens peu nombreux.
La saignée, autrefois réservée aux moines, a été confiée aux barbiers suite à un décret papal de 1163 interdisant aux religieux de la réaliser. Les barbiers sont ainsi devenus des praticiens improvisés, effectuant également des extractions dentaires, des soins de plâtre et des réductions de fractures.
Le poteau de barbier : un symbole historique
