Autre signe révélateur : un texte trop impeccable pour être spontané. Aucune faute d’orthographe, une syntaxe irréprochable, des phrases équilibrées… Un tel niveau de rigueur peut surprendre, surtout si l’on connaît les capacités d’un rédacteur non professionnel. Même le Projet Voltaire confirme que l’IA excelle en grammaire, à quelques exceptions près.
En revanche, elle peut faire des erreurs plus discrètes : un mot mal choisi, une tournure qui manque de naturel, ou une répétition inhabituelle. Ces décalages, parfois minimes, peuvent mettre la puce à l’oreille.
Peut-on vraiment détecter les textes générés ?
Il existe des outils capables d’analyser un texte pour estimer s’il a été produit par une IA. Mais aucun n’est infaillible. Il arrive que des textes rédigés par des humains soient mal identifiés, et inversement. La meilleure vigilance reste donc votre bon sens et votre sens de l’observation.
Si un texte vous paraît trop lisse, trop général, ou bourré de formules toutes faites, il est possible qu’il soit le fruit d’un programme automatisé.
En conclusion : le style reste le dernier bastion de l’humain
