Pourquoi elle passe souvent inaperçue… et c’est bien là le problème
Aux premiers stades, aucun symptôme n’alerte vraiment : pas de douleur, pas de fièvre, pas de signes visibles. Pourtant, le foie s’alourdit en silence. Avec le temps, certains ressentent une fatigue persistante, un inconfort dans la partie supérieure droite de l’abdomen ou une sensation de ballonnement après les repas.
Quand les signes apparaissent, c’est que le foie commence à s’enflammer. Et si rien n’est fait, la situation peut évoluer vers des complications plus sérieuses, comme la stéatohépatite non alcoolique (NASH), la fibrose, la cirrhose, voire le cancer du foie. Mais pas d’inquiétude excessive : il est tout à fait possible d’inverser la tendance à condition d’agir rapidement.
Comment savoir si l’on est concernée ?

Le diagnostic repose essentiellement sur une combinaison d’examens simples :
- Une prise de sang, pour évaluer les enzymes hépatiques.
- Une échographie abdominale, qui permet de visualiser la graisse accumulée.
- Parfois une biopsie, dans les cas complexes ou avancés.
Si vous êtes concernée par l’un des facteurs de risque (excès de poids, diabète, sédentarité…), parlez-en à votre médecin. Mieux vaut prévenir que subir.
Bonne nouvelle : on peut inverser la situation naturellement
Même si aucun médicament spécifique n’est encore approuvé pour traiter la stéatose hépatique, des changements simples de mode de vie peuvent faire toute la différence :