Comment le curcuma ENTIER guérit le cerveau endommagé

Longtemps considéré comme impossible à accomplir, une nouvelle recherche révèle comment une simple épice pourrait contribuer à la régénération du cerveau endommagé.
cerveau2Le curcuma est sans conteste l’une des épices sinon l’épice la plus polyvalente du monde avec plus de 600 bienfaits pour la santé confirmés par la recherche, et une histoire ancienne remplie d’un profond respect pour ses pouvoirs apparemment compatissant pour soulager la souffrance humaine.

Mais dans la dernière décénie, l’attention s’est concentrée sur un seul des centaines de ses composants, à savoir, le premier polyphénol du curcuma connu sous le nom de curcumine qui donne à cette épice sa riche couleur dorée. Cette étude ciblée sur la curcumine a conduit au développement de quelques très bons produits tels que le concentré de curcumine lié aux phospholipides (par exemple, Meriva, BCM-95) qui aide à augmenter l’absorption et l’action de la curcumine de façon très significative. Mais les isolats de curcumine ne procurent qu’une partie du pouvoir thérapeutique du curcuma – et c’est là que réside la limite et l’arrogance du modèle dominant qui « isole le principe actif ».

En effet, il est devenu typique au sein de l’industrie qu’on appelle nutraceutique d’imiter le modèle pharmaceutique, qui se concentre sur l’identification d’une substance chimique unique dans la complexité représentée par chaque agent botanique, s’efforçant de standardiser l’action de chaque « ingrédient actif » à chaque utilisation comme si c’était une molécule chimique de pharmacie. Les processus d’extraction et d’isolation génèrent également des brevets. C’est ce que veulent les industriels pour différencier leur produit de tous les autres et par là-même capturer une plus grande part du marché, une valeur qui sert l’industriel mais pas le consommateur/patient.

A dire vrai, il n’existe pas de formule magique dans les aliments et les plantes qui puisse reproduire le pouvoir guérisseur de la plante entière. Il existe en fait, dans la plupart des aliments et plantes médicinales, des centaines de composés orchestrés par la main intelligente du créateur ou de la Nature, ou peu importe comment vous voulez le nommer, et ces composés ne pourront jamais se réduire à l’activité d’un seul phytonutriment ou molécule chimique isolé et quantifiable.

Au-delà de la solution miracle qu’est la curcumine
Maintenant, une nouvelle étude passionnante publiée dans le journal Stem Cell Research and Therapy (Recherche et thérapie par les cellules souches), vient étayer et renforcer le concept que la curcumine isolée ne peut expliquer seule le pouvoir guérisseur du curcuma en tant que plante entière. L’étude a trouvé qu’un composé du curcuma peu connu, soluble dans la graisse – Ar-turmerone – peut être un candidat prometteur pour permettre la régénération des maladies neurologiques.

Cette étude est intitulée « le turmérone aromatique conduit à la prolifération des cellules souches in vitro et in vivo ». Les chercheurs allemands ont évalué les effets de ce composé dérivé du curcuma sur les cellules souches neurologiques (NSC : neural stem cells) – qui forment le sous-groupe de cellules du cerveau capables d’un auto-renouvellement continu nécessaire pour la régénération du cerveau.

L’étude a trouvé que lorsque les cellules neuronales étaient exposées à l’ar-turmérone, les cellules souches neuronales voyaient leur prolifération stimulée. De plus, ces cellules souches neuronales nouvellement formées ont aussi également augmenté le nombre de cellules neuronales spécialisées, indiquant qu’un processus de guérison avait lieu. Cet effet a également été observé chez des animaux, montrant ainsi que chez des rats auxquels on avait injecté l’ar-turmérone dans le cerveau, les cellules souches neuronales proliféraient, engendrant ainsi la création de nouveaux neurones sains.

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