- Le myrtillier sauvage (Vaccinium myrtillus) : bas sur pattes (20 à 50 cm de haut), parfait pour les coins ombragés et les amateurs de nature authentique.
- Le myrtillier arbustif (Vaccinium corymbosum) : plus grand (jusqu’à 2 mètres), idéal pour la culture en pot ou en pleine terre. Bonus : ses fleurs blanches en clochettes au printemps sont aussi décoratives que charmantes !
Certaines variétés sont autogames, donc pas besoin d’en planter plusieurs pour obtenir des fruits. Pratique, non ?
Où et quand planter pour une récolte abondante ?
Les myrtilles aiment une exposition ensoleillée sans excès ou la mi-ombre, mais surtout un sol bien spécifique : très acide, sans calcaire et bien drainé. Pas de panique si votre sol ne convient pas ! Un grand pot ou une jardinière conviendra parfaitement.
Voici la méthode toute simple :
- Déposez des billes d’argile ou du gravier au fond du pot pour le drainage.
- Remplissez ensuite avec un mélange de terre de bruyère et un peu de terreau ou compost.
- Plantez votre arbuste de préférence à l’automne pour une meilleure reprise. Si vous le faites au printemps, arrosez-le généreusement et régulièrement.
L’entretien malin pour des myrtilles à volonté
Comme toutes les plantes, le myrtillier a ses petites exigences. Mais rassurez-vous, rien de compliqué !
- Dès mars, apportez-lui un engrais spécifique pour plantes de terre de bruyère (type rhododendron).
- En automne, paillez le pied avec de l’écorce ou des aiguilles de pin : cela aide à maintenir un sol acide.
- En période sèche, arrosez avec de l’eau non calcaire, de préférence de pluie.
- En hiver, contentez-vous de supprimer les branches mortes.
Et si vous devenez accro, sachez que le myrtillier se multiplie facilement : bouturage, division, marcottage… à vous les plantations en série !