La queue de poulet : savoureuse mais pas si anodine
Appelée aussi « pygostyle » dans certains ouvrages ou « phao câu » dans certaines cultures, la queue de poulet séduit par sa texture fondante et son goût intense. Pourtant, c’est une zone de l’anatomie du poulet qui remplit des fonctions bien précises, en lien avec l’évacuation de certains résidus. Elle peut donc, dans certains cas, concentrer des éléments peu recommandés.
Notre conseil : Si vous aimez les morceaux un peu gras, privilégiez plutôt la peau dorée au four (avec modération bien sûr), et réservez la queue pour les bouillons maison.
Le gésier : un incontournable, mais à préparer avec soin

Ah, le gésier ! En salade, en confit ou en sauce, il régale les papilles. Mais attention, c’est un organe qui travaille dur chez le poulet : il broie les aliments, un peu comme un petit broyeur naturel. Cela signifie qu’il peut contenir des impuretés s’il n’est pas bien nettoyé.
Le bon geste : Toujours bien le rincer à l’eau claire, enlever la membrane épaisse s’il y en a, et le cuire longuement. Un petit effort pour un plaisir consommé sereinement !