Les pommes
Manger une pomme par jour pourrait éloigner les médecins spécialisés dans les reins. Les pommes sont un excellent choix en raison de leur faible teneur en potassium, sodium et phosphore, tout en étant riches en autres nutriments.
Les pommes sont une source importante de fibres, cruciales pour la préservation de la santé rénale. Ces fibres réduisent le risque de maladie rénale et les calculs en favorisant une meilleure santé intestinale, aidant ainsi vos reins à traiter et éliminer les déchets plus efficacement. La pectine de pomme, une fibre soluble, régule la glycémie et favorise la perte de poids, bénéfique pour la santé rénale. Elle aide également à gérer le diabète et l’obésité, deux facteurs de risque de maladie rénale.
Une étude de 2018 a révélé que 16 patients souffrant de maladie rénale ayant consommé deux pommes Fuji par jour pendant une semaine ont vu leurs niveaux d’antioxydants augmenter sans affecter leurs niveaux de potassium. Les pommes contiennent des antioxydants tels que la quercétine, les anthocyanes et l’acide chlorogénique, qui protègent contre les dommages et l’inflammation. La capacité de la quercétine à réduire la pression artérielle est impressionnante, ce qui est bénéfique pour les reins.
Il est recommandé de consommer des pommes entières et fraîches. Les pommes biologiques ou cultivées en lutte antiparasitaire intégrée sont préférables, car elles contiennent moins de pesticides toxiques nuisant aux reins. Éplucher les pommes entraîne une perte d’antioxydants et de fibres. Les pommes séchées, bien que pratiques, sont moins saines en raison de sucres et calories ajoutés, tout comme le jus de pomme commercial filtré et pasteurisé.
Les canneberges
Les canneberges sont un excellent choix pour promouvoir la santé rénale. Pauvres en sodium, potassium et phosphore, elles sont ainsi adaptées à une alimentation respectueuse des reins.
Tout comme les myrtilles, les canneberges sont riches en antioxydants tels que la vitamine C, la quercétine, les anthocyanes, les acides phénoliques, le resvératrol et les flavonoïdes. Ces composés aident à combattre le stress oxydatif, réduisant l’inflammation nuisible aux reins. Les proanthocyanidoles des canneberges neutralisent les radicaux nocifs pouvant endommager les cellules rénales.
Les canneberges aident également à prévenir et soulager les infections urinaires (IVU), sources de stress pour les reins. Elles empêchent les bactéries comme E. coli d’adhérer au système urinaire. Les canneberges peuvent être consommées sous forme de jus frais ou de compléments, de préférence sans sucre ajouté.
Une revue Cochrane de 2008 sur 10 études avec 1 498 participants a montré que les produits à base de canneberge réduisent de 35% le taux d’infection urinaire sur une année. Elles sont efficaces surtout en prévention et contribuent à l’hydratation, essentielle pour la santé des reins.