Contrairement à l’idée qu’on se fait du sommeil perturbé, ce n’est ni l’insomnie ni l’apnée du sommeil qui ont ici l’impact le plus délétère. L’étude montre que l’élément le plus toxique est le stress intense généré par les cauchemars récurrents. Lors du réveil, le corps active en effet la réaction « lutte ou fuite », entraînant des montées de cortisol, qui stimulent le vieillissement cellulaire.
De plus, ces cauchemars perturbent la qualité et la durée du sommeil, freinant les phases essentielles de récupération cellulaire la nuit. Résultat : un cumul d’effets qui accélère le vieillissement biologique, responsable d’environ 40 % du surcroît de mortalité précoce .
Le Dr Abidemi Otaiku, chercheur principal de l’étude, tire la sonnette d’alarme.
Notre cerveau endormi ne distingue pas rêve et réalité. Ces cauchemars déclenchent une réaction de stress intense, plus forte probablement que tout ce que vivent les gens éveillés .
D’où l’urgence de les prendre au sérieux, comme un marqueur de risque pour la santé.