Lancé comme un outil éducatif, le Flipper Zero a rapidement trouvé un autre public : celui des curieux, des hackers et… des individus aux intentions moins louables. Ce petit boîtier peut interagir avec divers systèmes électroniques, enregistrer et reproduire des signaux radio, infrarouges ou NFC. Autrement dit, il peut non seulement analyser les technologies qui nous entourent, mais aussi les exploiter.
Le problème ? Cet appareil est en vente libre sur Internet pour moins de 200 euros. En d’autres termes, n’importe qui peut s’en procurer un et tester ses capacités… à bon ou mauvais escient.
Les capacités du Flipper Zero : entre prouesse et danger
Piratage de cartes bancaires
Le paiement sans contact facilite nos achats, mais il présente aussi une faiblesse : il émet un signal radio. Avec un Flipper Zero placé à proximité, une personne malveillante pourrait capter le numéro de la carte et sa date d’expiration. Heureusement, le cryptogramme à trois chiffres situé à l’arrière n’est pas récupérable, mais cela reste un risque.
Se protéger : utiliser une pochette anti-RFID ou un portefeuille blindé empêche la lecture des données. Une simple feuille d’aluminium peut aussi faire l’affaire.
Ouverture de portails et d’immeubles
Les badges d’entrée fonctionnent grâce à des ondes RFID. Le Flipper Zero peut capter leur signal et le reproduire, permettant ainsi d’ouvrir des portes sans posséder la clé.
Précaution : certaines entreprises proposent des badges sécurisés avec des protections contre ce type de clonage. Il est aussi possible de renforcer la sécurité en exigeant une double authentification (par exemple, un code en plus du badge).