Pour comprendre cette affaire, il faut remonter à une tension bien plus ancienne : celle entre la Wallonie francophone et la Flandre néerlandophone. En Belgique, la barrière linguistique n’est pas qu’une question de grammaire, c’est un enjeu identitaire profond. Depuis des décennies, elle influence les lois, la politique, et même… les annonces dans les trains.
C’est dans ce contexte que ce “bonjour” devient tout sauf anodin. Il incarne une faille dans un système très réglementé où chaque mot est scruté. Pourtant, le chef de bord en question n’avait ni défié la loi ni provoqué quiconque — il avait simplement voulu saluer de manière bienveillante.
Entre rigueur administrative et bon sens