Il faudra attendre fin 2024 et un changement d’hôpital pour qu’enfin, un praticien prenne sa situation au sérieux. Le choc : un cancer de la vessie à un stade avancé.
Un cas qui défiait les statistiques
Gregory brisait tous les stéréotypes associés à ce type de cancer : jeune, en pleine santé, sans prédisposition génétique ni comportement à risque. Ce profil atypique a probablement contribué à la minimisation de ses symptômes.
Ses proches insistent aujourd’hui :
« La présence de sang dans les urines doit toujours déclencher des investigations, quel que soit l’âge du patient. »
Un dépistage plus précoce aurait pu tout changer.
Diagnostic tardif, lutte intense mais brève
Quand la tumeur est enfin identifiée, Gregory subit une intervention chirurgicale majeure. Une période d’accalmie lui permet de savourer des instants précieux avec ses proches, comme ce réveillon sur les berges de la Tamise, son lieu fétiche.
Mais janvier 2025 marque un tournant dramatique : la maladie réapparaît, plus virulente. Les médecins ne lui donnent alors que quelques semaines.
En février, une embolie pulmonaire fulgurante met fin à son combat, quelques jours avant qu’il n’atteigne ses 37 ans.
La force du sourire malgré la souffrance
Gregory était connu pour son altruisme et sa capacité à répandre la joie. Malgré des douleurs croissantes, il continuait à recevoir ses amis, organisant des dîners multiculturels.
« Il masquait sa douleur pour préserver son entourage », raconte David, son ami le plus proche.
Derrière chaque éclat de rire se jouait une bataille silencieuse contre la maladie.