Prise de conscience mondiale et recours écologiques
L’union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH) se manifeste également en se prononçant pour un produit négligé. Karim Khan, président de cette organisation patronale française déclare que « Désormais, nous recommandons aux responsables d’établissements de supprimer ces miniatures et de proposer des produits en vrac, en distributeur rechargeable, pour éviter le gaspillage. »
Considérant le fait que plus de 949 millions de savonnettes sont jetées chaque année, les clients et les fournisseurs, dans un élan humanitaire, ont fait pression pour amoindrir le gaspillage. D’après Karim Khan « les mentalités évoluent. Au début, l’écologie ne concernait que les personnes qui en étaient intimement convaincues. Aujourd’hui, il y a une pression faite par les clients. Ce sont eux qui nous poussent à agir. »
Aujourd’hui, 348 hôtels sur 18 000 en France ont obtenu un label écologique qui requiert 67 critères sur la gestion générale de l’eau, de l’énergie et des déchets. Parmi ces critères il est dit que : « Aucun accessoire jetable de toilette, de restauration ou de literie ne doit être mis à disposition des clients sauf en cas de demande explicite ».
Partenariats humanitaires
« Le savon est un produit incroyable, c’est comme un autovaccin qui empêche de nombreuses maladies. » Déclare Dorothée Schiesser, fondatrice de SapoCycle, une fondation à but non-lucratif. Elle procède au recyclage des savons durs pour réapprovisionner les établissements hôteliers et à partir de 10 tonnes de savons usagés en Suisse, elle a redistribué 7 tonnes de nouveaux savons !