Et si un petit ajustement administratif pouvait changer la donne pour votre future retraite ? Depuis mars 2025, une évolution peu médiatisée dans le calcul des droits Agirc-Arrco pourrait faire toute la différence… mais encore faut-il remplir une condition bien précise, souvent négligée par les principaux concernés. Une aubaine pour certaines salariées, à condition de savoir où regarder.
Ce que change concrètement la réforme Agirc-Arrco en 2025
Vous êtes cadre dans le privé, vous avez choisi d’alléger un peu votre emploi du temps — moins de jours travaillés par an, mais sans baisser votre salaire ? Jusqu’à récemment, ce choix risquait de coûter cher à long terme. Pourquoi ? Parce que les cotisations Agirc-Arrco, qui déterminent le montant de votre retraite complémentaire, étaient calculées sur une base sous-estimée de votre revenu.
Mais depuis mars 2025, tout change : si vous êtes en forfait jours réduit, c’est désormais votre salaire brut réel — et non un plafond arbitraire — qui sert de référence pour vos cotisations. En clair : vous gagnez des points Agirc-Arrco à hauteur de ce que vous gagnez réellement, même si vous travaillez moins de 218 jours par an. Une avancée discrète mais importante !
Qui est concerné par cette nouvelle règle ?
Ce nouveau mode de calcul cible une population bien précise, mais de plus en plus nombreuse :
- Les cadres en fin de carrière souhaitant lever un peu le pied,
- Les parents d’enfants en bas âge jonglant entre travail et vie de famille,
- Les salariées en quête de meilleur équilibre entre vie professionnelle et personnelle,
- Celles qui cumulent plusieurs activités ou projets de vie.
Mais attention : pour en bénéficier, une condition est indispensable. Votre contrat de travail (ou un avenant) doit mentionner noir sur blanc votre statut en forfait jours réduit, avec le nombre exact de jours travaillés par an. Sans cela, l’Agirc-Arrco ne pourra pas appliquer le nouveau calcul. Une simple formalité ? Peut-être. Mais une formalité essentielle.