Le miel, cette substance sucrée et collante que nous connaissons tous, est bien plus qu’une simple gourmandise. En réalité, c’est un puissant allié contre les bactéries, grâce aux éléments uniques que les abeilles y incorporent, allant des enzymes aux sucres eux-mêmes. Utilisé depuis l’Antiquité pour prévenir les infections des plaies, le miel est aujourd’hui employé dans les hôpitaux, sous des formes purifiées et standardisées, pour combattre les infections. Le miel dispose principalement de trois mécanismes pour lutter contre les bactéries.
1. Le pouvoir du sucre
Le miel contient environ 17 % d’eau, tandis que le reste est principalement composé de glucose et de fructose, deux types de sucre. Ces sucres sont hygroscopiques, c’est-à-dire qu’ils attirent l’eau, ce qui fait du miel une solution sursaturée. Cela signifie qu’il contient plus de sucre que ce que l’eau peut normalement dissoudre à température ambiante. Ce phénomène est à l’origine de la cristallisation du miel lorsqu’il est conservé trop longtemps. D’un point de vue chimique, le miel est constamment à la recherche d’eau.