La chair de poule est une réaction fascinante et primitive que la plupart d’entre nous ressentent sans y penser. Qu’il s’agisse d’une brise fraîche qui frôle la peau, d’un morceau de musique entraînant ou d’une peur soudaine devant un film d’horreur, la chair de poule est généralement une réaction normale et inoffensive. Mais dans de rares cas, cette réaction physique peut révéler des problèmes de santé sous-jacents qu’il ne faut pas négliger.

Qu’est-ce que la chair de poule ?
La chair de poule, appelée piloérection en médecine , se produit lorsque de minuscules muscles situés à la base des follicules pileux (appelés arrecteurs du poil) se contractent. Les poils se redressent alors et la peau environnante forme de minuscules bosses. Ce phénomène fait partie du mécanisme de défense naturel du corps, vestige de nos ancêtres évolutifs, dont les poils se gonflaient pour conserver la chaleur ou paraître plus gros aux yeux des prédateurs.
Bien que nous ne dépendions plus de cette réponse pour survivre, le mécanisme reste actif et est étroitement lié à l’adrénaline, l’hormone responsable de la réponse de « combat ou de fuite » du corps.

Déclencheurs courants et inoffensifs
La chair de poule est le plus souvent déclenchée par des facteurs externes qui stimulent le système nerveux. Parmi ceux-ci, on peut citer :
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Températures froides : Le déclencheur le plus courant, l’air froid, incite le corps à essayer de retenir la chaleur en contractant les muscles de la peau.