9 cerises sur 10 sont contaminées par des pesticides nocifs, en particulier lorsqu’elles proviennent de ce pays

Les cerises ne sont pas les seules concernées : le céleri (91,2 %) et le pamplemousse (90,6 %) présentent également des taux élevés de résidus. Le pyriproxyfène, par exemple, a été détecté dans plus d’un quart des pamplemousses testés. Sa réévaluation n’est pas prévue avant 2035.

Une réglementation encore trop permissive

Si les résidus détectés restent en majorité en dessous des limites maximales autorisées (LMR), cela ne garantit pas pour autant l’absence de risques. Les agences sanitaires reconnaissent d’ailleurs que certains perturbateurs endocriniens, mutagènes ou substances cancérigènes peuvent avoir des effets même à faibles doses.

Autre point de vigilance : les effets cocktails. Lorsque plusieurs molécules interagissent, leur combinaison peut avoir des effets néfastes sur la santé, un phénomène encore mal intégré dans la réglementation actuelle.

Par ailleurs, les dérogations accordées aux agriculteurs européens pour l’usage de pesticides interdits ont augmenté de 300 % depuis 2011. Une tendance jugée préoccupante par la Commission européenne elle-même.

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