De plus, il est important de noter que ces résultats ne montrent pas si les changements observés ont eu un impact sur le fonctionnement du cerveau. Comme l’écrivent les auteurs, « des études longitudinales plus larges sont nécessaires pour examiner les corrélats neurocognitifs et psychosociaux de la récupération de l’épaisseur corticale pendant l’abstinence prolongée dans le TUA ».
Ils soulignent également que d’autres variables, comme la génétique, l’activité physique et la santé du foie et des poumons des participants, auraient pu influencer leurs résultats.
Néanmoins, cette étude apporte des informations cliniquement pertinentes sur les effets bénéfiques de la sobriété prolongée sur la morphologie cérébrale humaine et renforce l’idée que l’abstinence favorise une récupération adaptative chez les personnes atteintes de TUA.