Les facteurs ralentissant la récupération
Cependant, l’épaississement cortical était plus lent dans certaines parties du cerveau chez les personnes atteintes de TUA souffrant également d’hypertension ou d’un taux élevé de cholestérol. Le même phénomène a été observé chez les personnes atteintes de TUA qui étaient fumeuses au moment de l’étude.
En revanche, aucune relation significative n’a été trouvée entre les changements d’épaisseur corticale et la consommation actuelle de substances (autres que l’alcool), les troubles psychiatriques ou le fait d’avoir fumé dans le passé. Cela suggère que l’arrêt du tabac pourrait également contribuer à la récupération de l’épaisseur corticale.
Des perspectives encourageantes pour la récupération du cerveau
Ces résultats offrent une nouvelle compréhension de la récupération du cerveau après l’arrêt de l’alcool, bien que des limites subsistent, notamment la petite taille de l’échantillon et son manque de diversité, ce qui pourrait limiter la généralisation des conclusions.