Parallèlement, 45 personnes sans antécédents de TUA ont servi de groupe de contrôle, avec des mesures de leur épaisseur corticale prises au début de l’étude et environ 9 mois plus tard pour s’assurer que les régions étudiées restaient inchangées.
Des résultats significatifs dans 25 régions corticales
Grâce à une technique d’imagerie par résonance magnétique (IRM) particulièrement utile pour obtenir des images claires de la structure interne du corps, les chercheurs ont observé le cerveau des participants et mesuré l’épaisseur corticale de 34 régions, en moyennant les mesures entre les hémisphères gauche et droit du cerveau.
Après 7,3 mois d’abstinence, la récupération de l’épaisseur corticale chez les personnes atteintes de TUA était assez étendue. Dans 25 des 34 régions, les résultats étaient suffisamment importants pour être statistiquement significatifs. De plus, dans 24 de ces régions, l’épaisseur était considérée comme statistiquement équivalente à celle des témoins.
Toutes les régions corticales étudiées ont montré une augmentation plus rapide de l’épaisseur chez les participants atteints de TUA entre 1 semaine et 1 mois après l’arrêt de l’alcool, comparativement à la période entre 1 mois et 7,3 mois.