Une récupération progressive de l’épaisseur corticale
Des recherches antérieures avaient montré que certaines régions du cerveau pouvaient récupérer après l’arrêt de l’alcool, mais il restait flou à quel point et à quelle vitesse cette récupération pouvait se produire.
Comme l’explique l’équipe dirigée par Timothy Durazzo, psychiatre et scientifique comportemental à l’Université de Stanford, « les rares études longitudinales qui investiguent les changements de l’épaisseur corticale durant l’abstinence sont limitées au premier mois de sobriété ». Il précise également que « l’étendue de la récupération de l’épaisseur corticale régionale sur une période d’abstinence prolongée (par exemple, plus de 6 mois) est inconnue ».
Cette étude éclaire donc la capacité de récupération du cerveau au-delà du premier mois, ce qui est important pour comprendre les effets de l’abstinence à long terme sur la santé cérébrale.