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Le déni des émotions qui conduit à l’autocensure
Dans de nombreux récits, les ressentis de l’enfant sont ignorés, banalisés ou moqués : « Tu dramatises », « C’est pas grave ». Ce manque de reconnaissance crée un climat où montrer ses sentiments paraît risqué. Adultes, ces personnes éprouvent des difficultés à s’ouvrir, à exprimer leur tristesse, ou à afficher leur fragilité sans gêne.
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Manipulation psychologique : l’art de vous faire douter de votre réalité
« Tu imagines des choses », « Tu interprètes mal », « C’est de ta faute »… Ces affirmations érodent la certitude en soi. Cette manipulation installe un brouillard mental, une hésitation permanente face à ses propres jugements. L’adulte qui en résulte a souvent peur de mal faire, difficulté à s’appuyer sur son intuition, y compris pour des décisions anodines.
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Le non-respect des frontières qui brouille l’identité
Certains parents narcissiques franchissent allègrement les barrières personnelles : fouille des effets personnels, remarques déplacées, contrôle permanent. Le sous-texte est clair : « Tes préférences sont insignifiantes ». Ces enfants deviennent des adultes incapables de définir des limites saines, refuser des demandes, ou faire valoir leurs droits.
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L’obsession de satisfaire les autres
Ces enfants maîtrisent l’art de se conformer en permanence pour préserver l’harmonie : décrypter les humeurs, devancer les désirs, s’oublier. À l’âge adulte, cela se transforme en dépendance relationnelle. Ils tentent d’obtenir l’affection par l’auto-abnégation, au prix de leur équilibre personnel.