À dire plutôt : « Je ne peux pas imaginer ta peine, mais je suis là. »
Offrir une écoute sincère sans prétendre tout comprendre, c’est souvent ce qui fait le plus de bien. L’important, ce n’est pas ce que vous ressentez, mais ce que l’autre vit.
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« Tout arrive pour une raison » : une vision trop fataliste pour consoler

Voilà une phrase qui peut sembler spirituelle ou philosophique, mais qui tombe souvent à plat. Chercher une explication à l’inexplicable, surtout dans les premiers jours du deuil, peut paraître froid, voire déplacé. Face à la perte, ce dont les gens ont besoin, c’est de compassion, pas de rationalisation.
À dire plutôt : « C’est un moment terriblement difficile. Je pense fort à toi. »
Mettre des mots simples sur la douleur permet à l’autre de se sentir compris·e, sans avoir à se justifier ou à chercher un sens à l’inacceptable.