Bien que toutes les femmes puissent être concernées, certains facteurs augmentent le risque de développer un cancer de l’ovaire :
- Hérédité : les mutations des gènes BRCA1 et BRCA2 augmentent la prédisposition.
- Antécédents familiaux : un lien existe avec les cancers du sein, du pancréas et de la prostate.
- Facteurs hormonaux : des règles précoces ou tardives et l’absence de contraception hormonale augmentent le risque.
- Mode de vie : tabac, sédentarité et surpoids sont également des facteurs aggravants.
Peut-on prévenir ce cancer ?
Bien qu’il n’existe pas encore de test de dépistage fiable, certaines habitudes peuvent réduire les risques :
- Adopter une alimentation équilibrée : privilégier les fruits, légumes et oméga-3.
- Pratiquer une activité physique : aide à maintenir un poids de forme et à réguler les hormones.
- Allaitement et contraception hormonale : réduisent le nombre d’ovulations et limitent l’exposition des ovaires aux mutations.
- Surveillance médicale : en cas d’antécédents familiaux, un suivi régulier est essentiel.
Un dépistage encore trop limité
Le test sanguin CA-125, souvent utilisé en cas de suspicion, manque de précision. Il peut être élevé pour d’autres raisons (endométriose, fibromes…). L’échographie pelvienne reste l’examen le plus fiable.
En attendant des avancées médicales, la vigilance reste notre meilleure protection. Écouter son corps et consulter dès qu’un doute persiste peut faire toute la différence.